
La fête des pères approche, et cette année, mon cœur me pousse à t’écrire.
Ce n’est jamais simple de parler de ce qu’on ressent quand on a grandi avec un vide, un silence là où tant d’autres entendent une voix familière.
Je n’ai pas eu la chance de te connaître longtemps, Papa.
Mais dans mes souvenirs, même flous, il y a une tendresse immense. Un regard, un geste, une sensation d’amour que rien ni personne n’a pu effacer.
Tu me manques. Même si le temps nous a séparés tôt, ton absence ne m’a jamais quittée.
Je t’aimais, et je t’aime encore, simplement, profondément.

Et puis, il y a tous les papas. Ceux qui sont là, qui protègent, qui rassurent.
Ceux qui aiment en silence, à leur manière.
Ceux qui se trompent parfois, mais qui essaient.
Ceux qui écoutent, qui encouragent, qui portent leurs enfants dans le cœur, même quand ils ne savent pas toujours le dire avec des mots.

Aujourd’hui, j’ai une pensée douce pour tous les papas : les présents, les absents, les partis trop tôt, et ceux qu’on choisit parfois comme figures de cœur.
Être père, ce n’est pas seulement une question de lien de sang. C’est un lien d’âme, de présence, d’amour offert.
À tous les pères, et surtout au mien, Mamadou : merci.
Tu fais partie de moi, à ta façon. Et ce jour-là, je te célèbre, tout bas, mais de tout mon cœur.

« Ceux que nous avons aimés et qui nous ont quittés ne sont plus là où ils étaient, mais ils sont partout où nous sommes. »
Victor Hugo
Corinne